retrouver le meilleur de soi en douceur

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Soyons optimistes, c'est bon pour la santé !!!

publié dans le Journal international de médecine, une étude qui montre que le fait d'être optimiste réduit les risques de maladies cardiovasculaires, 13% dans la population témoin et 50% chez les personnes les plus à risques avec des antécédents familiaux et 33% pour les personnes à haut risque... pas négligeable !

 

elle est pas belle la vie ?

 

Article du Journal de médecine :

Comment prévenir la maladie coronaire : en étant optimiste !

Publié le 30/10/2013 Partager sur Twitter Partager sur Facebook Imprimer l'article Envoyer à un confrère Réagir à l'article Enregistrer dans ma bibliothèque Reduire Agrandir

 

Il est établi que des facteurs psychologiques négatifs, comme la dépression et l’anxiété peuvent favoriser la survenue d’une maladie cardiovasculaire. En contraste, l’effet préventif, sur la survenue d’une maladie coronaire, d’un état psychique émotionnellement positif fait d’optimisme, de satisfaction et de sensation de bien-être est beaucoup moins connu.

C’est ce qui a conduit Yanek et coll. à examiner l’effet de cet état psychique positif sur l’ incidence de la maladie coronaire dans une population de sujets à haut risque initialement en bonne santé et dans un échantillon de la population nationale servant de comparateur.

L’étude a porté sur les membres, en bonne santé, de fratries dont un des ascendants avait eu, entre 1985 et 2007, une maladie coronaire précoce documentée et avaient été inclus dans Gene STAR (Genetic Study of Atherosclerosis Risk) (www.genestarstudy.com) (n=1 483 participants). On sait que de tels descendants ont 2 fois plus de risque d’être victime d’un accident coronaire que les membres de fratries sans antécédents familiaux de maladie coronaire précoce.

L’étude a analysé les données socio-démographiques et les facteurs de risque cardiovasculaires ; la sensation de bien-être a été évaluée par le General Well-Being Schedule.

Les participants (n= 1 483), âgés de 25 à 74 ans, ont été classés en trois groupes selon que leur score de risque de Framingham était élevé, intermédiaire ou faible.

Avec un suivi de 5 à 25 ans (en moyenne : 12 ans), les membres de fratries qui, à l’état basal, avaient les scores de bien-être les plus élevés courraient significativement moins de risque de développer une maladie coronaire (hazard ratio [HR] 0,67 ; intervalle de confiance [IC] 95 % [0,58 à 0,79]) et ce, indépendamment de l’âge, du genre, de la race et de la présence de facteurs de risque traditionnels.
L’effet protecteur de cet état psychique positif était le plus marqué dans la strate de score de risque de Framingham élevé (HR 0,52 ; IC 95 % [0,30 à 0,90]).

Ces résultats ont également été retrouvés chez les participants à l’enquête NAHNES 1 (first National Health and Nutrition Examination Survey) (n=5 992 participants) (HR 0,87 ; IC 95 % [0,83 à 0,93]).
En conclusion, une disposition psychique positive traduite par une sensation de bien-être global a un effet protecteur vis-à-vis de la maladie coronaire dont elle diminue l’incidence de:
- près de 33 % dans la population à haut risque avec antécédents familiaux de maladie cardiovasculaire précoce ;
- près de 50 % dans la strate de population dont le score de risque est le plus élevé et s’associe à des antécédents familiaux de maladie cardiovasculaire ;
- de 13 % dans un échantillon de la population nationale qui servait de comparateur.

Cet effet préventif et protecteur est indépendant de la présence des facteurs traditionnels de risque cardiovasculaire. Son mécanisme est incertain ; il pourrait être lié à des facteurs biologiques, socio-environnementaux et génétiques.



Dr Robert Haïat

 

Yanek LR et coll. : Effect of Positive Well-Being on Incidence of Symptomatic Coronary Artery Disease. Am J Cardiol., 2013; 112: 1120-1125.



30/10/2013
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