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Des substances toxiques dans des produits du quotidien

 

Publié le 28/08/2013 Partager sur Twitter Partager sur Facebook Imprimer l'article Envoyer à un confrère Enregistrer dans ma bibliothèque Reduire Agrandir

 

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Paris, le mercredi  28 août 2013 – Pour savoir si les produits de consommation contiennent des substances toxiques, il suffit d’écrire au fabricant ou au distributeur qui est tenu de répondre dans un délai de 45 jours. C’est ce qu’a fait l’UFC-Que Choisir qui a voulu tester ce dispositif sur 40 produits parmi les plus courants.

138 substances  chimiques officiellement classées comme « extrêmement préoccupantes » par les autorités sanitaires européennes sont répertoriées dans une liste revue tous les six mois. Pourtant elles restent encore autorisées dans les matières plastiques, synthétiques ou dans les objets en cuir malgré leurs risques potentiels. Ce sont par exemple des phatalates, des parabens ou des retardateurs de flamme …
Le règlement REACH (Registration, Evaluation, Authorisation and Restriction of Chemicals) impose aux industriels d’informer tout consommateur qui le demande sur la présence éventuelle des molécules ciblées dans leurs produits. Les enquêteurs d'UFC-Que Choisir ont donc interrogé par écrit les fabricants ou les distributeurs de 40 produits quotidiens contenant du plastique et du cuir, tels que cartables, fournitures scolaires, bavoirs, rideaux de douche, accessoires informatiques, vêtements … Dans le cas où la substance listée est à un taux supérieur à 0,1 %, ils sont tenus de le signaler à leurs clients avec une réponse accompagnée de conseils d’utilisation pour éviter tout risque. En attendant, le retour à ses demandes, l’UFC – Que Choisir a de son côté procédé à ses propres analyses en laboratoire « pour rechercher la présence de 15 substances suspectées encore couramment utilisées, malgré les risques potentiels qu’elles présentent. Soit 10 phtalates employés comme assouplissant du plastique, mais toxiques pour la reproduction, 4 retardateurs de flammes dont certains sont des perturbateurs endocriniens, ainsi que le chrome VI utilisé dans le tannage du cuir, mais qui est cancérogène et peut provoquer des allergies ».

Des résultats consternants

Les réponses des industriels ou les distributeurs tout autant que les analyses faites par l’association ont donné des résultats « consternants » selon les auteurs de l’enquête, qui ont retrouvé des substances préoccupantes dans près d’un quart des 40 produits testés. Par exemple trois phtalates et un retardateur de flamme dans un revêtement plastique d’une sacoche d’ordinateur portable ; une dose record de 20 % de DEHP (phtalate qui est un perturbateur endocrinien et un toxique pour la reproduction) dans un revêtement de porte-monnaie ou encore, dans un bavoir pour enfants en PVC,  un retardateur de flamme chloré (SCCP) « que l’on n’aurait jamais dû retrouver dans un produit neuf, puisque cette substance est désormais interdite ! » dénonce l’association de consommateurs qui ajoute « malgré la présence avérée de ces substances dans 9 produits, aucun des industriels interrogés n’a fait mention de leur présence. Sur 43 distributeurs et fabricants, 6 d’entre eux n’ont pas répondu, quant aux réponses des 37 autres, elles sont le plus souvent insatisfaisantes, voire faussement rassurantes »

Comme il est difficile pour le consommateur néophyte de repérer les substances  incriminées recensées dans la liste réglementaire, l’UFC-Que Choisir demande qu’un étiquetage simple et intelligible soit obligatoire sans délai sur tous les produits de consommation sur lesquels elles ne sont jamais mentionnées. Ce sera ensuite au consommateur d’acheter ou pas en toute connaissance de cause.

 

Résultats  détaillés dans  Que Choisir n° 517 de septembre 2013 et sur www.quechoisir.org

 

DT

 



28/08/2013
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